La santé et nous – Hôpital Saint-Nicolas, comment en est-on arrivé là ?

Depuis 20 ans, le Maire de Sarrebourg, le Docteur Marty, s’est opposé à toute forme de collaboration entre l’hôpital de Sarrebourg et celui de Saverne, distant de seulement 25 km.

C’est un luxe qu’on ne peut plus s’offrir aujourd’hui, car les hôpitaux français présentent des déficits chroniques entre 5 et 15 milliards d’euros par an depuis 20 ans, de sorte que les rapprochements et regroupements d’hôpitaux sont devenus nécessaires pour éviter le gaspillage et assurer un recrutement médical et paramédical de qualité.

La médecine moderne coûte de plus en plus cher, les personnels sont de plus en plus spécialisés, il n’est malheureusement plus possible de maintenir des hôpitaux de proximité qui soient excellents dans tous les domaines.

Devant les blocages de Monsieur Marty, le ministère de la Santé a imposé la fusion de l’hôpital de Sarrebourg et celui de Saverne en juin 2018.

Depuis six mois, il y a une seule directrice pour les deux hôpitaux. Le directeur financier est également commun aux deux établissements.

Le but est de diminuer les gaspillages, et de n’avoir qu’une seule administration pour les deux établissements.

Monsieur Marty, en freinant la coopération avec Saverne, a empêché la mise en place d’une nouvelle offre qui devrait être opérationnelle depuis longtemps pour le bien-être de tous.

Nous en payons aujourd’hui les conséquences.

En effet, des services importants vont être transférés à Saverne et Mr Marty, ainsi que la conseillère régionale Catherine Vierling, le savent parfaitement mais ne jouent pas la transparence.

Et pourtant, Monsieur Marty, comme à chaque élection précédente, ose se présenter en sauveur de l’hôpital.

Et pourtant, on sait que l’hôpital de Sarrebourg manque de médecins (urgentistes, gynécologues, anesthésistes…) et de moyens.