Les Enfoirés / Rêvons : « Les gens qui rêvent font des révolutions, Faut qu’on se lève, qu’on se soulève… »


Les Enfoirés – Rêvons :


Oh-oh, oh-oh-oh-oh
Oh-oh-oh-oh
Ce soir nous rêvons, nous rêvons


On veut faire le bien
On n’sait pas bien comment faire
Mais faut plus se taire
Ça n’a l’air de rien
Mais regarder la misère
Pour la mettre à terre
Impuissant plus jamais non
Il suffit de pas grand chose au fond
Pour qu’un puissant fasse des millions
Qu’est-ce qu’on attend pour la faire notre révolution?


Pourvu qu’on s’aime et qu’on le sème
Pour que les rêves deviennent révolution
Faut qu’on l’apprenne, qu’on le retienne
Les gens qui rêvent font des révolutions
Faut qu’on se lève, qu’on se soulève
Faire de ce chant notre résolution
Le dire sans trêve sur toutes les lèvres
On pourra dire notre révolution
Révolution


Oh-oh, oh-oh-oh-oh
Oh-oh-oh-oh
Ce soir nous rêvons, révolution


Oh-oh, oh-oh-oh-oh
Oh-oh-oh-oh
Ce soir nous rêvons, nous rêvons


Rien n’arrêtera
Tous ces cœurs qui se répondent
Pas même la fin du monde
Chaque petite voix
C’est un cri d’amour qui compte
Pour faire bouger le ronde
Impuissant puis des millions
Avec la force du nombre, on fête rien
Impuissant puis des sillons
Pour tracer sur notre route une révolution


Pourvu qu’on s’aime et qu’on le sème
Pour que les rêves deviennent révolution
Faut qu’on l’apprenne, qu’on le retienne
Les gens qui rêvent font des révolutions
Faut qu’on se lève, qu’on se soulève
Faire de ce chant notre résolution
Le dire sans trêve sur toutes les lèvres
On pourra dire notre révolution
Révolution


Oh-oh, oh-oh-oh-oh
Oh-oh-oh-oh
Ce soir nous rêvons, révolution


Oh-oh, oh-oh-oh-oh (ce soir nous rêvons)
Oh-oh-oh-oh
Ce soir nous rêvons, nous rêvons


Oh-oh, oh-oh-oh-oh
Oh-oh-oh-oh
Ce soir nous rêvons, révolution


Oh-oh, oh-oh-oh-oh
Oh-oh-oh-oh
Ce soir nous rêvons, nous rêvons


Pourvu qu’on s’aime et qu’on le sème
Pour que les rêves deviennent révolution
Faut qu’on l’apprenne, qu’on le retienne
Les gens qui rêvent font des révolutions
Faut qu’on se lève, qu’on se soulève
Faire de ce chant notre résolution
Le dire sans trêve sur toutes les lèvres
On pourra lire notre révolution
Résolution

« Un général, qui a en tête un ennemi qui l’arrête dans ses desseins, doit en tenter de nouveaux, et même de ceux qui paraissent insurmontables, parce que en agissant on trouve des expédients qui demeuraient toujours inconnus, si l’on restait sans rien tenter et sans rien faire : on doit autant qu’on peut, faire naître les occasions. »

Jean-Charles de Folard (1669-1752), chevalier auteur du Traité de la colonne et de l’ordre profond (1727-1730).

Préambule de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789 :

Les représentants du peuple français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.

En conséquence, l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être suprême, les droits suivants de l’homme et du citoyen.

Je n’ai rien dit…, poème publié en 1955 par le pasteur Martin Niemöller

Ancien partisan d’Hitler puis résistant à sa tyrannie au point d’être déporté à Dachau de 1938 à 1945 :

Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste

Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n’ai rien dit, je n’étais pas juif

Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n’ai rien dit, j’étais protestant…

… Puis ils sont venus me chercher,
Et il ne restait plus personne pour dire quelque chose.

N’oublions pas le plaidoyer humaniste de Charlie Chaplin dans le discours du film Le Dictateur (1940), en faveur de la justice et de la paix :

Je suis désolé, mais je ne veux pas être empereur, ce n’est pas mon affaire. Je ne veux ni conquérir, ni diriger personne. Je voudrais aider tout le monde dans la mesure du possible, juifs, chrétiens, païens, blancs et noirs. Nous voudrions tous nous aider, les êtres humains sont ainsi. Nous voulons donner le bonheur à notre prochain, pas le malheur. Nous ne voulons ni haïr ni humilier personne. Dans ce monde, chacun de nous a sa place et notre terre est bien assez riche pour nourrir tout le monde. Nous pourrions tous avoir une belle vie libre mais nous avons perdu le chemin.

L’avidité a empoisonné l’esprit des hommes, a barricadé le monde avec la haine, nous a fait sombrer dans la misère et les effusions de sang. Nous avons développé la vitesse pour finir enfermés. Les machines qui nous apportent l’abondance nous laissent néanmoins insatisfaits. Notre savoir nous a rendu cyniques, notre intelligence inhumains. Nous pensons beaucoup trop et ne ressentons pas assez. Etant trop mécanisés, nous manquons d’humanité. Etant trop cultivés, nous manquons de tendresse et de gentillesse. Sans ces qualités, la vie n’est plus que violence et tout est perdu. Les avions, la radio nous ont rapprochés les uns des autres, ces inventions ne trouveront leur vrai sens que dans la bonté de l’être humain, que dans la fraternité, l’amitié et l’unité de tous les hommes.

En ce moment même, ma voix atteint des millions de gens à travers le monde, des millions d’hommes, de femmes, d’enfants désespérés, victimes d’un système qui torture les faibles et emprisonne des innocents.

Je dis à tous ceux qui m’entendent : Ne désespérez pas ! Le malheur qui est sur nous n’est que le produit éphémère de l’avidité, de l’amertume de ceux qui ont peur des progrès qu’accomplit l’Humanité. Mais la haine finira par disparaître et les dictateurs mourront, et le pouvoir qu’ils avaient pris aux peuples va retourner aux peuples. Et tant que les hommes mourront, la liberté ne pourra périr. Soldats, ne vous donnez pas à ces brutes, ceux qui vous méprisent et font de vous des esclaves, enrégimentent votre vie et vous disent ce qu’il faut faire, penser et ressentir, qui vous dirigent, vous manœuvrent, se servent de vous comme chair à canons et vous traitent comme du bétail. Ne donnez pas votre vie à ces êtres inhumains, ces hommes-machines avec des cerveaux-machines et des cœurs-machines. Vous n’êtes pas des machines ! Vous n’êtes pas des esclaves ! Vous êtes des hommes, des hommes avec tout l’amour du monde dans le cœur. Vous n’avez pas de haine, seuls ceux qui manquent d’amour et les inhumains haïssent. Soldats ! ne vous battez pas pour l’esclavage, mais pour la liberté !

Il est écrit dans l’Evangile selon Saint Luc « Le Royaume de Dieu est au dedans de l’homme », pas dans un seul homme ni dans un groupe, mais dans tous les hommes, en vous, vous le peuple qui avez le pouvoir : le pouvoir de créer les machines, le pouvoir de créer le bonheur. Vous, le peuple, en avez le pouvoir : le pouvoir de rendre la vie belle et libre, le pouvoir de faire de cette vie une merveilleuse aventure. Alors au nom même de la Démocratie, utilisons ce pouvoir. Il faut nous unir, il faut nous battre pour un monde nouveau, décent et humain qui donnera à chacun l’occasion de travailler, qui apportera un avenir à la jeunesse et à la vieillesse la sécurité. Ces brutes vous ont promis toutes ces choses pour que vous leur donniez le pouvoir – ils mentent. Ils ne tiennent pas leurs promesses – jamais ils ne le feront. Les dictateurs s’affranchissent en prenant le pouvoir mais réduisent en esclavage le peuple. Alors, battons-nous pour accomplir cette promesse ! Il faut nous battre pour libérer le monde, pour abolir les frontières et les barrières raciales, pour en finir avec l’avidité, la haine et l’intolérance. Il faut nous battre pour construire un monde de raison, un monde où la science et le progrès mèneront vers le bonheur de tous. Soldats, au nom de la Démocratie, unissons-nous !

Hannah, est-ce que tu m’entends ? Où que tu sois, lève les yeux ! Lève les yeux, Hannah ! Les nuages se dissipent ! Le soleil perce ! Nous émergeons des ténèbres pour trouver la lumière ! Nous pénétrons dans un monde nouveau, un monde meilleur, où les hommes domineront leur cupidité, leur haine et leur brutalité. Lève les yeux, Hannah ! L’âme de l’homme a reçu des ailes et enfin elle commence à voler. Elle vole vers l’arc-en-ciel, vers la lumière de l’espoir. Lève les yeux, Hannah ! Lève les yeux !

« Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. » Albert Camus

Albert Camus, Prix Nobel de littérature, le 10 décembre 1957, à Stockholm.

Transcription officielle :

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20 juin 1789 : Serment du Jeu de Paume

Attribué à Jacques Louis David (1748-1825). « Le Serment du Jeu de Paume, le 20 juin 1789 ». Huile sur toile. Paris, musée Carnavalet.

Le serment du Jeu de Paume est l’engagement solennel d’union pris le 20 juin 1789 à la salle du Jeu de paume, à Versailles, par 300 députés du tiers état, auxquels s’associent certains députés du clergé et de la noblesse lors des États généraux de 1789.

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« Qu’est-ce qu’un guerrier de la lumière ? C’est celui qui est capable de lutter jusqu’au bout pour ce en quoi il croit. » Paulo Coelho

Qu’est-ce qu’un guerrier de la lumière ?
Tu le sais. C’est celui qui est capable de comprendre le miracle de la vie, de lutter jusqu’au bout pour ce en quoi il croit, et – alors – d’entendre les cloches que la mer fait retentir dans ses profondeurs.

Je voterai pour défendre la France, pour sauver l’Ukraine, pour une Russie démocratique, contre la fille Le Pen sponsorisée par Poutine !

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L’avenir est-il un long passé ? « Après le nom d’Hitler, j’ai entendu le nom du Front ! » Manau

L’avenir est un long passé ?

Une pupille noire, entourée de blanc
Le visage fatigué braqué sur un lieutenant
L’ordre sera donné dans quelques instants
Deuxième assaut de la journée et Marcel attend
Il a placé au bout de son fusil une baïonnette pour lutter contre une mitraillette de calibre 12.7
Près de sa tranchée, placés à 20 ou 30 mètres, la guerre des bouchers, nous sommes en 1917

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« Le pays n’est pas encore sauvé, ne va surtout pas croire ça. Mais les vieilles croyances se sont effondrées » V pour Vendetta d’Alan Moore

Le pays n’est pas encore sauvé, ne va surtout pas croire ça. Mais les vieilles croyances se sont effondrées. Sur ces ruines, nous pouvons construire. Voilà leur tâche : se gouverner eux-mêmes. Leurs vies… Leurs amours… Leur pays…

V pour Vendetta, Alan Moore

Vivre libre ou mourir ! Hommage à Jean Isaac-Tresca, Dernier Résistant du plateau des Glières

« Il était le dernier résistant du plateau des Glières, là où voilà 78 ans, quelques centaines d’hommes se sont dressées face à l’occupant nazi et ses complices de Vichy. Jean Isaac-Tresca, héros de la Résistance intérieure, nous a quittés à l’âge de 104 ans.

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« La vérité suprême, c’est que nous savons qu’ils mentent. Ils savent aussi que nous savons qu’ils mentent. » Li Chengpeng

« La vérité suprême, c’est que nous savons qu’ils mentent. Ils savent aussi que nous savons qu’ils mentent. Nous-mêmes savons aussi qu’ils savent que nous savons qu’ils mentent. Ils savent aussi que nous nous contentons de faire semblant de croire qu’ils ne mentent pas… » Li Chengpeng

Tout le monde le sait. Confessions d’un traître à la patrie.

« Les peuples ne devraient pas avoir peur de leurs gouvernements. Les gouvernements devraient avoir peur du peuple. » V pour Vendetta

Evey : Vous êtes sûr que faire exploser le Parlement, ça va vraiment améliorer la vie dans ce pays ?
V : Il n’y a pas de certitudes, il n’y a que des opportunités.
Evey : La seule chose dont vous pouvez être certain, c’est que ceux qui viendront finiront avec les petits sacs noirs de Creedy sur la tête.
V : Les peuples ne devraient pas avoir peur de leurs gouvernements. Les gouvernements devraient avoir peur du peuple.
Evey : Et vous pensez y arriver en faisant exploser un bâtiment ?
V : Le bâtiment est un symbole, tout comme le fait de le détruire. C’est le peuple qui valorise les symboles. Isolé, un symbole est dénué de sens, mais soutenu par toute une foule, le fait de détruire un édifice peut changer le monde.

  • Natalie Portman et Hugo Weaving, V pour Vendetta (2006), écrit par Andy et Lana Wachowski

« Les victoires sont nécessaires aux gouvernements, les défaites aux peuples » Soljenitsyne

« Les victoires sont nécessaires aux gouvernements, les défaites aux peuples. Après la victoire, on veut d’autres victoires encore ; après une défaite, on veut la liberté, et généralement on l’obtient. Les défaites sont nécessaires aux peuples comme les souffrances et les malheurs à l’individu ; ils vous obligent à approfondir votre vie intérieure, à vous élever spirituellement. »

L’Archipel du Goulag 1918-1956, Alexandre Soljenitsyne (1918-2008)

« Le médiateur entre le cerveau et les mains, ce doit être le cœur. » Fritz Lang (Metropolis, 1927)

Au XXIe siècle, une métropole à l’architecture fantastique vit sous le joug d’un groupe de tyrans.

Les aristocrates se prélassent et se divertissent dans de somptueuses demeures et de luxuriants jardins, tandis que la grande masse de la population travaille, dort et survit durement dans les profondeurs de la terre.

Le fils du maître de la ville découvre avec effarement l’existence du monde souterrain, où se rencontrent en secret les ouvriers, peu enclins à supporter pour toujours leur situation.

Pendant ce temps, un savant invente une femme-robot qui doit détourner les opprimés de leur révolte…

Source : Télérama

« Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix. » L’UNESCO

En 1945, la création de l’UNESCO répond à une conviction forte des nations marquées par deux conflits mondiaux en moins d’une génération : les accords économiques et politiques ne peuvent suffire à construire une paix durable. Celle-ci doit s’établir sur le fondement de la solidarité intellectuelle et morale de l’humanité.

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